1. |
Apathique
07:28
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Non, il n’en était plus question!
La question ne s’est pas posée.
Elle a suinté d’elle-même,
Les veines étaient de connivence!
Les traces toujours présentes,
Mais le présent, est mort.
Le souvenir reste massif,
Quand la perception s’éteint.
Mais le présent, est mort depuis longtemps.
Un comment est, accessoire.
Choisir de briser la sphère,
Pour ne plus, jamais, être esclave de l’objet!
Les traces, toujours présentes.
A.S.A.H
Le choix n’est pas fait,
Tant que le pas n’est pas passé!
Le long de cette corde serrée
A son contact, lieu où les organes,
Vibrent, d’autant plus!
Un pourquoi? Est désuet.
Désuet est le geste,
Un comment alors ? du passage à l’acte!
Passer à l’acte, sans même, y penser!
Passer à l’acte, sans même y penser!
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2. |
Mélancolie
04:10
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Attente interminable, de l’incompréhensible,
Flottement entre deux mondes, attirants et abjects.
Atteint d’une folie douce, belle et palpable,
Se traduisant par la recherche des plaisirs extrêmes,
Qui, pourtant vains, emplissent le vide,
Du besoin de présence, d’inexistence.
Refus des couleurs aveuglantes,
Et besoin d’obscurité, et d’isolement.
Solitude chaleureuse, s’opposant à l’obséquieuse compagnie.
Elévation et transcendance par les émotions qui,
Etant d’une telle intensité, tiennent par cette musique,
Et cette beauté sombre, rejettent le relâchement et l’acceptation,
D’une soumission spirituelle au bonheur illusoire.
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3. |
En Attendant La Mort
05:21
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Une nausée, un ressac quotidien.
Un ressentiment, un incendie.
Une insouciance, un passage à l’acte.
Un peu de sang, pour un peu de répit.
Un horizon se dessinait pourtant,
Au-delà des flammes nocturnes.
Pourtant, le gouffre réside.
Il est là, le souffle, l’appel de cet abysse.
Ultime contention.
Ultime et dernière implosion.
Aveuglante, est la nébuleuse,
De la mélancolique extinction.
Relent d’humanité pourrissante.
Echo inconscient, d’une révolte latente.
Inversion des pôles de pouvoir.
Enfin les brulures, trouveraient place.
Une échéance devient une porte,
Cette porte vers l’ailleurs, qui s’ouvre à toi.
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4. |
Apparition Charnelle
04:26
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Fruit de la déformation ventrale,
De l’acte viscéral et intéressé.
Etre ensanglanté délivré,
D’une prison liquide et chaude,
Lieu de reformation éternelle,
Et d’apothéose charnelle.
Douleur infernale des fous,
Qui abreuve la terre et fait taire sa grande soif.
Ombre égarée, en retard sur le corps lui-même,
D’une carcasse blême rongée par le vice et la luxure.
Besoins, états bestiaux irrassasiables,
Que sont la vie et la mort.
Composition et putréfaction des corps,
Passage des portes et des temps,
Des galeries interrompues par,
L’écoulement sans fin, des fluides nourriciers.
Créateurs et destructeurs,
Paradoxes incompréhensibles des mouvements,
Et des cycles éternels, de l’apparition charnelle.
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5. |
Invocation
04:19
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Maîtres des profondeurs,
Détenteurs du pouvoir noir et malsain.
Voyez comme je meurs,
Et comme l’ascension de mon âme,
Vers l’extrême infamie,
Est puissante et rapide.
Une chute, une ascension!
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6. |
Noire Extase
04:46
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Composée de nombre de choses,
Matérielles mais surtout spirituelles.
Choses errantes, changeantes,
Et évoluant au gré des folles pulsions.
Indéfinissable et indescriptible,
Pourtant si palpable,
Eclatante, énorme,
Mais également si profonde et intime.
Forteresse inaccessible,
Aux si nombreux envahisseurs,
Inébranlable et magnifique,
Passionnée, emplie d’un sombre amour.
Relation intemporelle,
Eternelle destinée.
Situation extrême,
Vouée au déchainement de l’épanouissement.
Force noire créatrice,
De jouissives sensations,
D’un bien-être qui est le nôtre,
De la puissance fusionnelle,
De nos chairs et de nos âmes.
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7. |
Une Pâle Lueur
04:07
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Vous êtes, peut être?
Vous qui écoutez.
Vous qui….
ô voyez, la fin, à la fin!
Avant que le pont, ne vacille..
Pour un bon, vers,
Vers Cette fin, physique et spirituelle!
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8. |
Plaisir Interdit
03:32
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Etendue sur de noirs draps de satin,
La muse et créatrice,
Observe la sainte relique.
Totalement dénudée,
Le corps brûlant, tentateur,
Elle attend impatiemment,
L’arrivée de la possession charnelle,
Par l’envie et les vices.
Allongeant le bras,
La reine de succubes empoigne,
Saisit et caresse le divin.
Prise de soubresauts,
Causés par le mouvement interdit,
Blasphématoire clitoridien,
Elle sent la jouissance la posséder.
Etouffés, souillés,
Le crucifix et son hôte reluisent.
Envahis par le liquide,
Chaux, divin et délicieux,
De la luxure masturbatoire.
Action condamnée,
Par eux, chrétiens,
Provoquant chez les immaculés,
La nausée du viol céleste.
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